Des dirigeants mondiaux cités dans l'affaire des Panama papers
A commencer par le président ukrainien, Petro Porochenko. Il détient une société offshore qui possède l'un des plus grand confiseur européen. Avant de devenir président, Porochenko avait promis qu'il vendrait ses avoirs. Mais il ne semble pas l'avoir fait.. Son porte-parole affirme que ce compte n'a "aucun lien avec son activité politique" .
Petro Porochenko affirme respecter la loi à la lettre
Le président ukrainien Petro Porochenko a affirmé respecter la loi à la lettre : "Je pense qu'il est possible que je sois le premier responsable officiel de très haut rang en Ukraine qui gère de manière très sérieuse la déclaration de ses actifs, le paiement de ses impôts et les problèmes de conflit d'intérêts, et ce dans le respect total du droit privé ukrainien et international", a-t-il écrit sur sa page Facebook. "Devenu président, je ne participe pas à la gestion de mes actifs, ayant délégué cette responsabilité aux sociétés de consultant et d'avocat", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre islandais nie avoir agit illégalement
Ensuite, il y a le Premier ministre islandais Geunleugusson. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré aux impôts son compte offshore. Un compte qu'il avait ouvert avec sa femme, une riche héritière. Lorsque le système bancaire s'est effondré en 2008, l'Islande a lancé une campagne de moralisation de la vie publique. Geunleugusson a vendu sa part du compte à sa femme pour un dollar symbolique, tout en gardant une procuration. Il nie avoir agit illégalement.
Autre dirigeant cité dans les Panama papers, le roi Salmane d'Arabie Saoudite. A travers plusieurs sociétés écrans, il aurait souscrit des prêts de 30 millions d'euros pour acheter des résidences de luxe à Londres et utiliser un yacht. Le roi Salmane a jusqu'à présent refusé de s'exprimer.
L'entourage également visé
Dans les quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca apparaissent aussi des noms de l'entourage de personnalités politiques de premier plan, parmi lesquelles les présidents russe Vladimir Poutine, chinois Xi Jinping, syrien Bachar al-Assad et mexicain Enrique Peña Nieto, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Le fils du président congolais Denis Sassou Nguesso et plusieurs autres fils de personnalités africaines sont également cités dans les Panama papers.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.