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Des salariés d'Areva manifestent contre un plan social massif

Selon les syndicats, ce sont 2000 salariés d'Areva qui se sont mobilisés ce mardi devant le siège du groupe d'énergie nucléaire à La Défense dans les Hauts-de-Seine. Après une année 2014 difficile, le géant a annoncé la suppression de 6 000 emplois, dont au moins 3 000 en France.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les manifestants son aussi inquiets du transfert de la majorité des réacteurs vers EDF © RADIOFRANCE | Raphaël Ebenstein)

Environ 2000 salariés manifestent ce mardi devant le siège d'Areva, le groupe d'énergie nucléaire, situé dans le quartier de La Défense, avant de marcher symboliquement vers la tour d'EDF, quelques centaines de mètres plus loin. Cette manifestation a été organisée, à l'appel de tous les syndicats, pour dire "non" aux milliers de suppressions d'emplois annoncées.

Dans la tourmente, le géant du nucléaire a annoncé la suppression de 6 000 emplois (dont au moins 3000 en France) pour réaliser un milliard d'euros d'économies d'ici à 2017.

  (Pour les manifestants, ce plan social risque de signer l'arrêt de mort de l'entreprise © RADIOFRANCE |Raphaël Ebenstein)

Jean-Luc, salarié d'Areva à l'usine de La Hague dans la Manche, s'inquiète surtout du démantèlement du groupe. "C'est ce qui est dans les cartons, puisqu'on va éclater Areva en deux " explique le manifestant, ajoutant que dans les emplois de bureau "c'est une personne sur deux qui doit partir, c'est énorme! On est très inquiets. "

Jean Luc, salarié à Areva, exprime ses doutes sur la restructuration de l'entreprise

Après des pertes record de 4,8 milliards d'euros en 2014, en plus du plan social, une partie de l'activité d'Areva doit être cédée à EDF, notamment celle des réacteurs. Selon la CGT, une telle restructuration mènerait à la "destruction latente de la fillière nucléaire française".

 

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