Sur le terrain avec les pompiers volontaires
Quatre pompiers volontaires sont morts ces deux dernières semaines. Près de 200 000 hommes et femmes cumulent un travail et le secours sur le terrain.
Il s'appelait Robert Sandraz, il avait 64 ans. Ce pompier volontaire est mort en intervention le 5 janvier dernier. Dans toutes les casernes de France, ce jour-là, ils lui rendent hommage. Dans cette caserne de région parisienne, la plupart sont pompiers volontaires, c'est le cas de Simon. Ce jour-là, un adolescent a été trouvé inconscient dans son collège. Il faut faire un premier bilan, pas de danger cette fois, mais Simon sait que le risque zéro n'existe pas : "Il faut être attentif à tout ce qui nous entoure et à tout ce qu'il se passe. Si on n’analyse pas la situation,il peut y avoir des incidents".
Indemnisé, mais pas payé
Comme tous les volontaires, il n'est pas payé, mais indemnisé, à hauteur de huit euros par heure. Simon est agent de sécurité aux aéroports de Paris avec quelques gardes par mois chez les pompiers. Le voici déjà reparti, une femme vient d'être renversée sans gravité. Pour être efficace dans l'équipe, il bénéficie régulièrement de stages de formation.
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