Mobilisation contre la loi Travail : environ 69 000 manifestants dans toute la France selon la préfecture, 150 000 selon l'Unef

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Des organisations de jeunesse appelaient à la mobilisation pour s'opposer au projet de loi El Khomri.

Ce qu'il faut savoir

Huit jours après une première mobilisation aux côtés des salariés, ils redescendent dans la rue. Etudiants et lycéens manifestent, jeudi 17 mars, pour dire à nouveau "non" au projet de réforme du Code du travail, même dans sa version remaniée par le gouvernement.

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, environ 69 000 manifestants ont défilé dans toute la France. Ils étaient 150 000, selon l'Unef, le principal syndicat étudiant. 

Le 9 mars, 100 000 jeunes avaient défilé partout en France aux côtés de 400 000 salariés, selon les chiffres de l'Unef. Les autorités, elles, avaient comptabilisé 224 000 manifestants au total.

Vingt-trois interpellations lors des manifestations. A la mi-journée, des incidents ont éclaté dans plusieurs villes en marge des cortèges : jets de projectiles sur les forces de l'ordre à Marseille, voiture renversée à Nantes, œufs lancés sur la vitrine du Parti socialiste à Rouen, descentes de jeunes sur les voies de la gare et interruption du trafic SNCF à Rennes, etc. Vingt-trois personnes ont été interpellées dans toute la France. 

115 lycées bloqués. Selon le ministère de l'Education nationale, 115 lycées sont bloqués intégralement ou partiellement (sur un total d'environ 2 500 lycées publics). A Paris, une trentaine d'établissements sont "perturbés", dont une quinzaine totalement bloqués, affirme l'Union nationale lycéenne (UNL).

Une version revue et corrigée du texte sur la table. Contrôle accru du juge en cas de licenciements économiques, barème indicatif des indemnités prud'homales... Le Premier ministre, Manuel Valls, a présenté des modifications au projet de réforme, après une longue semaine de négociations. Pas suffisant pour les opposants.