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Loi Travail : Manuel Valls répète qu'il ira "jusqu'au bout"

"Il n'y aura pas de retrait du texte, pas de retrait de l'article 2 qui vise à décentraliser le dialogue social parce que c'est le coeur de ce texte de loi", affirme une nouvelle fois le Premier ministre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manuel Valls, le 24 mai à Ramallah en Cisjordanie.  (ALAA BADARNEH / EPA)

Il persiste et signe. Manuel Valls a redit devant samedi 28 mai dans Le Parisien qu'il ira "jusqu'au bout" pour faire adopter la loi Travail et son article 2, toujours contestés par des syndicats et une partie de la gauche. Il recevra dans la matinée les représentants des pétroliers et des transporteurs.

"Ma porte est toujours ouverte, je suis toujours prêt à la discussion", assure le Premier ministre face à des lecteurs. "Mais quand un texte a été discuté, qu'il a suscité des compromis avec les partenaires sociaux, qu'il a été adopté à l'Assemblée nationale, je considère que ma responsabilité, c'est d'aller jusqu'au bout", ajoute le chef du gouvernement.

Pas de problème avec la CGT

Le Premier ministre assure ne pas avoir de "problème avec la CGT, ni avec Philippe Martinez". "Mais la CGT demande le retrait du texte, elle a fait le choix d'une stratégie très dure et de l'impasse", regrette-t-il.

Pas question pour Manuel Valls de reculer. "Il n'y aura pas de retrait du texte, pas de retrait de l'article 2 qui vise à décentraliser le dialogue social parce que c'est le coeur de ce texte de loi", affirme une nouvelle fois le Premier ministre au sujet de cet article sur les accords d'entreprise qui cristallise les mécontentements. "Je ne pense pas que le mouvement va s'amplifier, mais je reste prudent car je ne fais pas la météo sociale. Cependant, la violence m'inquiète, il y a de la radicalité dans la société", fait aussi valoir M. Valls.

"Ma responsabilité comme chef du gouvernement, c'est de faire en sorte que les Français puisent s'approvisionner en essence, que les entreprises ne soient pas pénalisées par des blocages", estime Manuel Valls. "Donc nous continuerons avec détermination à évacuer".

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