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Vidéo Le collectif "Les Glorieuses" propose un trio d’actions pour endiguer les inégalités salariales

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Rebecca Amsellem, du collectif Les Glorieuses, propose des solutions concrètes pour remédier aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes.
VIDEO. Le collectif "Les Glorieuses" propose un trio d’actions pour endiguer les inégalités salariales Rebecca Amsellem, du collectif Les Glorieuses, propose des solutions concrètes pour remédier aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Rebecca Amsellem, du collectif Les Glorieuses, propose des solutions concrètes pour remédier aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes.

Selon le Forum Économique Mondial, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes sera atteinte en 2186. Pour ne pas attendre 168 ans, le gouvernement français a demandé aux entreprises de résorber les inégalités salariales entre les sexes d’ici 2022. À partir du 1er janvier 2019, les sociétés de plus de 50 salariés disposeront de 3 années pour mettre un terme aux inégalités. Dans le cas contraire, une sanction financière équivalente à 1 % de leur chiffre d’affaires leur sera appliquée. Pour 73 % des Français, dont Rebecca Amsellem, membre du collectif féministe Les Glorieuses, cette mesure est loin d’être suffisante. "Ça repousse, encore une fois, l’arrivée de cette égalité salariale", déplore la jeune femme.

Un trio d’actions concrètes

Pour que les choses changent, maintenant, elle propose et demande au gouvernement "de mettre en place un trio d’actions qui a fonctionné dans d’autres pays, et notamment dans des pays d’Europe du nord." Dans un premier temps, le collectif demande au gouvernement d’exiger des entreprises une transparence des salaires pour avoir une comparaison de ces derniers dans les entreprises. "La seconde proposition, c’est un certificat d’égalité obligatoire", explique-t-elle. Concrètement, Les Glorieuses proposent au gouvernement de demander aux sociétés qu’elles fournissent la preuve qu’elles respectent ces égalités de salaires, sans quoi elles encourraient une sanction financière. La troisième et dernière proposition est la mise en place d’un congé paternité obligatoire, équivalent au congé maternité. "Il n’y a plus, du coup, cette arrière-pensée d’employeur qui va se dire : je vais plutôt prendre un homme pour ce poste-là parce qu’elle s’approche de son premier enfant", précise Rebecca Amsellem. Selon elle, "on entend très souvent dans les médias que si les femmes ne gagnent pas autant que les hommes, c’est parce qu’elle n’osent pas demander une augmentation ou une promotion mais c’est faux. On ne leur accorde pas." Pour Rebecca Amsellem, il est d'abord nécéssaire de faire un effort sur cette notion "d’autocensure" pour commencer à faire évoluer les choses.

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