Grève contre la réforme des retraites : de nouvelles coupures de courant revendiquées par la CGT
Mardi 21 janvier, au 48e jour de grève, la CGT-Énergie a revendiqué de nouvelles coupures sauvages de courant, qui ont affecté un vaste secteur autour du marché de Rungis (Val-de-Marne). 35 000 personnes ont été touchées. Des coupures qui font polémique.
Plongée dans le noir dès 5h30 du matin, mardi 21 janvier, une boulangerie située sur la commune d'Orly (Val-de-Marne), aurait dû ouvrir ses portes à 7 heures, mais elle n'a pu le faire qu'une heure et demie plus tard. Toutes ses machines fonctionnent à l'électricité. Les conséquences ne sont pas négligeables pour le boulanger. Une bonne partie du sud-est de Paris s'est retrouvée sans électricité entre 5h30 et 8 heures. Au total, 35 000 foyers étaient concernés.
Des coupures revendiquées par la CGT-Énergie
Le marché de Rungis ou l'aéroport d'Orly ont leurs propres systèmes de secours électrique et n'ont pas subi de conséquences. En revanche, l'Orlyval a été bloqué pendant plus d'une heure. Ces coupures d'électricité ont été revendiquées par la CGT-Énergie. Pour le 8e jour consécutif, les grévistes bloquent la plateforme logistique d'Enedis de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le gestionnaire du réseau électrique, pour protester contre la réforme des retraites. Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, a réagi sévèrement dans la matinée, mardi.
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