En grève, des femmes de chambre dénoncent leurs conditions de travail
Un salaire bien bas pour des conditions de travail compliquées. Ce cocktail a poussé des femmes de chambre d'un hôtel Ibis parisien à se mettre en grève.
Mardi 23 juillet, cela fait une semaine que les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles de Paris occupent le hall d'entrée de l'établissement. L'ambiance bon enfant n'empêche pas la colère. Elles sont femmes de chambre, gouvernantes, toutes étrangères. Elles dénoncent, notamment, de trop petits salaires par rapport à une charge de travail importante.
"Beaucoup d'entre nous ne connaissent pas le droit du travail"
La liste de leurs revendications est longue : cadences infernales, obligation de s'occuper du nettoyage de leur tenue de travail, pas d'indemnité de repas et même un cas de viol dénoncé devant la justice "Beaucoup d'entre nous ne connaissent pas le droit du travail, alors ils nous exploitent au maximum", souligne Rachel Kéké, gouvernante. Celles qui oseraient se plaindre seraient licenciées. Leur employeur est un sous-traitant qui refuse de faire tout commentaire.
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