La qualité de vie au travail vue par les salariés
À l'occasion de la 5ème semaine pour la qualité de vie au travail, l'ANACT (Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail), et l'AFPA ont commandé un sondage TNS Sofres permettant de mesurer le ressenti des Français sur leurs conditions de travail et leurs aspirations en la matière (1).Ce que les salariés apprécient et qui contribue à la qualité de vie au travail. Selon le sondage de l'ANACT, les salariés jugent globalement positivement leur situation professionnelle. Les principaux points cités sont les relations avec les collègues (92%) et l'autonomie (90%). La sécurité sur le lieu de travail arrive en troisième position avec 88% de personnes satisfaites. "Cet item paraît logiquement moins contenter la population des ouvriers, ce qui laisse à penser que des marges de progression sur la culture de prévention et le principe de précaution sont encore possibles", souligne l'ANACT.De disparités pour le climat social qui influent sur la qualité de vie. Les relations avec le management suscitent également un très large niveau de satisfaction et apporte un bien-être au salarié dans l'entreprise, 20% des salariés seulement s'en plaignent. "Ce bon score révèle d'importantes disparités selon la taille des entreprises. Le climat paraît quasi idyllique dans les TPE (79% d'opinions positives), la qualité de vie est donc excellente. En revanche, dans les grandes et moyennes entreprises, seul un peu plus de la moitié des salariés le trouvent satisfaisant, le sentiment de bien-être est donc bien moindre. On observe également une érosion sensible de la satisfaction et de la qualité de vie en suivant l'échelle de l'âge : 78% pour les 25-29 ans contre 65% pour les 50 ans et plus)". Une quête de reconnaissance et d'évolution pour le bien être au travail. Parmi les points de moindre satisfaction, on retrouve la question de la reconnaissance qui impacte la qualité de vie au travail : 37% de salariés interrogés se déclarent insatisfaits, en particulier les quadragénaires et les grandes entreprises. À l'inverse, chez les 18-24 ans et dans les entreprises de moins de 50 salariés, la reconnaissance est moins critiquée. De même, 41% des salariés se voient peu de perspectives d'évolution dans leur entreprise. "L'importance de la problématique des parcours professionnels est ainsi confirmée", souligne l'ANACT.
Pour compléter cet article sur le bien-être et la qualité de vie au travail, consultez les articles de la rubrique "santé au travail".(1) sondage ANACT réalisé du 28 janvier au 02 février 2008 auprès de 818 salariés.
Rédigé par Nadia graradjiPublié le 10/06/2009
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