Assurance-chômage : "On ne fait pas des réformes pour faire des économies", se défend Marc Ferracci (Renaissance)

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Assurance-chômage : "On ne fait pas des réformes pour faire des économies", se défend Marc Ferracci (Renaissance)
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
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Marc Ferracci, député des Français de l'étranger et vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 28 mars.

Gabriel Attal veut "désmicardiser" la France. C'est-à-dire ? "Aujourd'hui, vous avez beaucoup de salariés français qui sont bloqués au niveau du smic, dont le salaire ne progresse pas", précise Marc Ferracci, député des Français de l'étranger et vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 28 mars. "La principale raison c'est que l'on a un système avec des exonérations de charges patronales [...], mais aussi la prime d'activité [...], et ce système fait que, pour augmenter un salarié, sur son compte en banque il y ait 100 euros de plus, on a besoin pour l'employeur de verser 400 euros", ajoute-t-il.

"On fait des réformes de l'assurance-chômage pour créer des emplois"

Gabriel Attal veut une réforme de l'assurance-chômage"On ne fait pas des réformes de l'assurance-chômage pour faire des économies. Je crois profondément que l'on fait des réformes de l'assurance-chômage pour créer des emplois, pour faire en sorte d'améliorer le retour à l'emploi", précise le vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

Faut-il une réduction de la durée d'indemnisation de 18 mois à 12 mois ? "Je suis plus favorable à ce que l'on s'intéresse aux conditions d'ouverture de droits. C'est-à-dire combien de mois on a besoin de travailler pour s'ouvrir un droit à l'assurance-chômage. Aujourd'hui, en France, c'est six mois sur les 24 derniers, en Allemagne, pour vous donner un ordre de comparaison, c'est 12 mois sur les 24 derniers", développe Marc Ferracci.

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