Chômage : l’exception bretonne
Le chômage pourrait passer sous la barre des 6 % en Bretagne. Comment expliquer cette situation ?
Dans une entreprise agroalimentaire bretonne, les machines tournent à plein régime : près de 150 personnes y travaillent, 30 de plus qu’il y a six mois. Et la direction prévoit déjà 40 nouveaux CDI d’ici la fin de l’année. "Après deux ans de pandémie, l’activité est repartie très fort au mois de juin, notamment portée par nos marchés à l’international", confie Mikaël Leport, directeur général de Traiteur de Paris. Si l’agroalimentaire reste le premier employeur industriel de la région, d’autres secteurs profitent des attraits du territoire breton.
Rennes, "une ville très attractive"
C’est le cas d’une entreprise de haute technologie, leader mondial dans son domaine. "On a choisi Rennes au final, car il y a un pool d’ingénieurs qui fait des télécoms, la ligne TGV et une ville très attractive", précise Jean-François Morizur, PDG de l’entreprise de télécommunication Cailabs. Un dynamisme économique qui se manifeste dans toute la région : en Bretagne, le taux de chômage est de 6,5 %.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.