France : le taux de chômage en hausse au troisième trimestre, selon l'Insee
Selon l'Insee, le taux de chômage était de 9,4% de la population active en métropole, au troisième trimestre.
Le taux de chômage est reparti en légère hausse au troisième trimestre, augmentant de 0,2 point entre juillet et septembre pour s'établir à 9,4% de la population active en métropole et à 9,7% avec Outre-mer, selon des chiffres provisoires de l'Insee publiés jeudi 16 novembre. Sur un an, le taux, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), est en recul de 0,3 point. Sur le troisième trimestre, l'Insee a comptabilisé, en moyenne, 2,71 millions de chômeurs et 2,88 millions en France entière.
Cette légère évolution trimestrielle est à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d'erreur de l'indicateur (+/-0,3 pt). Au deuxième trimestre, le taux de chômage avait retrouvé son niveau de début 2012 avant l'élection de François Hollande, là le taux flirte avec le niveau du premier trimestre 2017 (9,3%). Sur le troisième trimestre, l'Insee a comptabilisé, en moyenne, 2,71 millions de chômeurs soit 62 000 chômeurs supplémentaires en métropole et 2,88 millions en France entière.
Une baisse de 0,7% chez les 15-24 ans
Parmi les chômeurs comptabilisés, 1,21 million déclarent chercher un emploi depuis au moins un an. Le taux de chômage de longue durée augmente de 0,2 point par rapport au trimestre précédent à 4,2 % mais est quasi stable (-0,1 pt) sur un an. Par classe d'âge, les jeunes de 15 à 24 ans ont eux enregistré une baisse du chômage même s'il reste à un taux très élevé: moins 0,7 pt sur le trimestre à 21,9% et -3 pts sur un an.
Le "halo" autour du chômage a en revanche diminué. Les personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement étaient 1,4 million au troisième trimestre, soit un recul de 59 000 sur le trimestre, et de 62 000 sur un an.
Par ailleurs, le taux de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaitent travailler davantage est quasi stable: 6,2% (+0,1 pt sur le trimestre, et -0,1 pt sur un an). Il s'agit pour l'essentiel de travailleurs à temps partiel subi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.