Je vis sous le seuil de pauvreté

Les chiffres de la pauvreté en France (Owni / France 5)

Amandine est devenue précaire par accident. Elle vit avec son enfant à la campagne dans la Sartre. Pourtant, avant Amandine avait un travail stable à plein temps : « J'étais secrétaire de rédaction mais la maladie a mis fin à mon emploi ». A 38 ans, cette maman a des difficultés à trouver un emploi : « J'ai des compétences mais les employeurs me trouvent trop âgée ». Chaque mois, elle reçoit le RSA qui ne lui permet pas de sortir de la précarité.Jérôme est étudiant et fait partie de ces Français précaires : « Mes parents à la retraite ne peuvent pas m'aider et je ne reçois qu'une faible bourse d'environ 200 euros par mois. Pour m'en sortir je cumule les jobs étudiants. Cet été, j'ai dû faire un stage rémunéré à 30% du Smic pour valider mon année et je n'ai pas pu  faire d'économie en prévision de la rentrée. Je me rends aux Restos du C?ur pour manger. En attendant des jours meilleurs, je m'investis dans mes études qui j'espère me permettront de bien gagner ma vie ».Jessica divorcée avec deux enfants, travaille à temps partiel dans la restauration rapide : « Entre les factures et les frais bancaires je ne m'en sors pas. Heureusement, je peux compter sur la solidarité de ma famille et des mes amis. Grâce à cette aide matérielle et morale, je reste optimiste malgré les fins de mois difficiles. Cette année, je me suis rendue une fois au cinéma avec mes enfants car j'ai pu bénéficier de réduction ».Et vous connaissez vous des situations de précarité ?

La rédaction

Publié le 31 août 2011