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Muriel Pénicaud : "personne n'imagine supprimer" le cumul allocations-revenus des chômeurs

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Muriel Pénicaud : "personne n'imagine supprimer" le cumul allocations-revenus des chômeurs
Muriel Pénicaud : "personne n'imagine supprimer" le cumul allocations-revenus des chômeurs Muriel Pénicaud : "personne n'imagine supprimer" le cumul allocations-revenus des chômeurs
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, était l'invitée de ce Dimanche en politique. Elle répondait aux questions de Francis Letellier et de Renaud Dély, directeur de la rédaction de Marianne.

Pour Renaud Dély, le climat social est en train de changer, il se tend, les conflits se multiplient, avec la SNCF, Air France, les universités, les EHPAD... Est-ce que cette période est un tournant, alors qu'au début du quinquennat rien ne semblait résister au gouvernement ? "Je ne pense pas que c'est un tournant, a affirmé Muriel Pénicaud, ministre du Travail, mais le pays n'a pas eu de réformes profondes depuis 10, 15 ans dans certains domaines. Le Code du travail c'était plutôt 30 ans, le résultat, c'est qu'on a beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas dans le pays. Je crois que c'est pour ça que les Français ont élu Emmanuel Macron, et qu'il a nommé ce gouvernement, c'est pour faire des transformations. Simplement, maintenant, il y a beaucoup de transformations en cours."

"Il faut protéger les plus vulnérables"

Le nouveau projet de loi de la ministre, "Choisir son avenir professionnel", qui arrivera en Conseil des ministres à la fin du mois, suscite des interrogations, notamment sur ce qu'on appelle les "permittents", des gens qui alternent périodes de travail et périodes de chômage. Ces salariés qui peuvent cumuler revenus et allocations chômage pourront-ils toujours le faire ? "Ce sont les partenaires sociaux qui ont déjà, à plusieurs reprises, défini les règles de 'comment on peut aller d'une activité à l'autre'. Donc ce sont eux qui définissent les règles, simplement on leur a demandé d'évaluer le résultat de ce qu'ils ont fait, pour être sûrs que ça encourage les employeurs à aller vers le CDI, et pas l'inverse. (...) Supprimer, ça n'a aucun sens, évidemment qu'il faut protéger les plus vulnérables, personne n'imagine le supprimer", a insisté la ministre.

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