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Reprise d'Ascoval : "Il nous reste deux semaines pour convaincre et nous comptons bien y arriver"

Le vice-président du Conseil départemental du Nord et premier adjoint de Saint-Saulve espère que l'offre d'Altifort sera validée par le tribunal de commerce. 281 emplois sont en jeu. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
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Des salariés d'Ascoval bloquent le rond-point de Saint-Saulve (Nord).  (PIERRE ROUANET / MAXPPP)

"Il nous reste deux semaines pour convaincre et nous comptons bien y arriver", a assuré jeudi 25 octobre sur franceinfo Yves Dusart, vice-président du Conseil départemental du Nord et premier adjoint au maire de Saint-Saulve, alors que les 281 salariés de l'aciérie Ascoval, en redressement judiciaire, espèrent toujours trouver un repreneur. 

"Fatigués mais pas résignés" 

Mercredi, le tribunal de Strasbourg a accordé un sursis de deux semaines à l'usine, un délai qui doit permettre de valider l'offre de reprise du franco-belge Altifort et de trouver un accord avec Vallourec, propriétaire d'Ascoval.

Selon Yves Dusart, les employés, qui bloquent le site depuis mardi, sont "fatigués" mais "pas résignés". "Lundi soir, lorsque Vallourec a annoncé ne pas vouloir poursuivre le projet Altifort le découragement était notable", a expliqué Yves Dusart, appelant l'État à ses responsabilités. "L'État est évidemment un partenaire incontournable dans le dossier", en tant "qu'actionnaire de Vallourec par l'intermédiaire de la BPI à hauteur de 15%", a rappelé l'élu.

Vallourec, au cours des dernières années, a bénéficié de centaines de millions d'euros d'argent public, je crois donc vraiment que l'État a toutes les cartes en main pour convaincre Vallourec de respecter ses engagements

Yves Dusart

à franceinfo

Mercredi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a déclaré être "prêt à ce que l'État mette un euro d'investissement sur Ascoval, dès lors qu'un euro d'investissement privé aura été trouvé pour un projet qui soit durable". Pour l'adjoint au maire de Saint-Saulve, "c'est déjà beaucoup, c'est une avancée, mais cela ne suffit pas". "Il nous faut des actes", a-t-il souligné.

"Abandonner Ascoval, c'est faire une croix sur une grosse partie de l'industrie nationale. Il ne faut pas oublier tous les sous-traitants qu'il y a derrière, ce serait vraiment une catastrophe", a mise en garde Yves Dusart.

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