: Vidéo RSA : "Oui" au versement à la source, mais "revalorisé, 565 euros, ce n’est pas possible", réagit la Fédération des acteurs de la solidarité
Sur les heures de travail ou de formation qu'Emmanuel Macron entend imposer aux allocataires du RSA, la FAS rappelle "que tout travail mérite salaire, donc si c'est un travail, il doit être rémunéré pleinement."
"Oui, qu'il puisse y avoir un accès direct", réagit le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) Pascal Brice vendredi 18 mars sur franceinfo à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron de passer à un versement à la source des aides sociales. "Cela permettrait de toucher des gens qui n'obtiennent pas ce à quoi ils ont droit parce que les démarches bureaucratiques sont trop compliquées", ajoute-il.
Pascal Brice veut toutefois un RSA "revalorisé", "puisque encore une fois, à 565 euros, dans la situation dans laquelle nous sommes, ce n’est juste pas possible", déplore-t-il. "Qu'il y ait un engagement réciproque ne me choque pas. Mais la moindre des choses, c'est alors que la collectivité, que la société, s'engage aussi auprès de ces personnes qui sont en pauvreté, c'est dans les deux sens", répond-il à une autre proposition d’Emmanuel Macron, celle de lier le versement du RSA à une activité professionnelle ou de formation de 15 à 20 heures hebdomadaires. Il réclame donc en contrepartie "que toute personne qui est dans la pauvreté et qui reçoit le RSA puisse être réellement accompagnée vers l'insertion dans la société". Le directeur de la FAS rappelle aussi
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