Manuel Valls clôture la conférence sociale

L'emploi, le pouvoir d'achat et l'éducation étaient au programme des sept tables rondes animées par des ministres, mardi 8 juillet, au deuxième jour de la conférence sociale, à Paris. Au terme des discussions, Manuel Valls présente sa feuille de route sociale pour l’année à venir, en l'absence remarquée de la CGT, de FO et de la FSU. 

• François Hollande a déjà annoncé, lundi, sa volonté de renforcer la lutte contre le chômage en relançant notamment l'apprentissage, avec une réunion Etat et partenaires sociaux programmée en septembre. Le président de la République a aussi évoqué de prochaines négociations sur le chômage de longue durée et sur une modernisation du dialogue social.

• Lundi, dès l'ouverture de la conférence, la CGT et FO ont lancé une charge contre Manuel Valls, l'accusant d'avoir cédé aux demandes du patronat sans consulter les syndicats, notamment sur la pénibilité ou le Code du travail. Ils ont donc décidé de "ne pas cautionner" le rendez-vous de mardi et choisi la politique de la chaise vide face au "mépris" manifesté par le Premier ministre à leur égard. Nouveau coup de théâtre mardi matin, la principale fédération de l’éducation nationale, la FSU, a claqué la porte, signant l'échec de cette grand-messe chère à François Hollande.

 De son côté, "la CFDT est là parce qu'il y a 5 millions de chômeurs. Notre responsabilité est d'essayer de trouver des solutions, et nous n'en trouverons pas si nous ne confrontons pas nos points de vue", affirme son numéro un, Laurent Berger.