Les salaires réels restent plus bas qu'avant la pandémie de Covid-19 dans plusieurs pays de l'OCDE

Toutefois, les salaires réels sont "désormais en progression dans la plupart des pays, généralement grâce au déclin de l'inflation", note l'Organisation de coopération et de développement économiques.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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"Tandis que les salaires réels récupèrent une partie du terrain perdu, les profits commencent de leur côté à absorber la hausse du coût de la main-d'œuvre", explique l'OCDE. (photo d'illustration) (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / AFP)

Les salaires demeurent inférieurs à leur niveau du quatrième trimestre 2019, avant la pandémie de Covid-19 "dans un peu moins de la moitié [16 sur 35]" des pays de l'OCDE, constate l'Organisation de coopération et de développement économiques dans une étude publiée mardi 9 juillet.

Toutefois, les salaires réels, qui correspondent plus ou moins à la notion de pouvoir d'achat, sont "désormais en progression dans la plupart des pays, généralement grâce au déclin de l'inflation", note l'OCDE dans ses Perspectives de l'emploi 2024Ainsi, au premier trimestre de cette année, "la croissance annuelle des salaires réels était positive dans 29 des 35 pays pour lesquels des données sont disponibles", d'après l'étude.

En France, les salaires réels sont restés "relativement stables"

"Tandis que les salaires réels récupèrent une partie du terrain perdu, les profits commencent de leur côté à absorber la hausse du coût de la main-d'œuvre", explique l'OCDE. "Cependant, dans bien des pays, les profits seraient en mesure d'absorber d'autres augmentations de salaires, d'autant plus que rien n'indique l'existence d'une spirale des salaires et des prix", souligne-t-elle.

 En France, les salaires réels sont restés "relativement stables" entre fin 2019 et début 2024, alors qu'ils ont diminué par exemple en Allemagne, en Belgique, en Espagne et en Italie, précise-t-elle. L'organisation estime que "la désinflation soutiendra le pouvoir d'achat". L'inflation globale "devrait reculer à 2,3 % en 2024 et à 2% en 2025", écrit l'OCDE, qui estime que "la croissance de l'emploi devrait se tasser et le chômage augmenter légèrement pour atteindre 7,8% à la fin de l'année 2025".

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