Les salariés des abattoirs AIM fixés sur leur sort aujourd'hui
Le tribunal de commerce de Coutances, dans la Manche, doit rendre sa décision ce vendredi 6 mars sur l'avenir des abattoirs AIM. 600 emplois sont menacés
Toute la Normandie s'inquiète du sort des salariés des abattoirs AIM. Mercredi, 1 200 personnes ont manifesté à Villedieu-les-Poêles, dans la Manche, pour leur apporter leur soutien. "Pour une commune de 260 habitants, j'ai quand même six familles concernées par le sort des abattoirs. Six familles ce n'est pas rien. S'ils se retrouvent sans emploi, cela va être un problème", explique Joël Savey, maire de La Chapelle-Cécelin, un petit village du département.
Les salariés très inquiets
Les abattoirs AIM, qui emploient 600 personnes, ont déposé le bilan le 6 janvier. Le tribunal de commerce de Coutances examine les offres de reprise ce vendredi, mais les salariés sont loin d'être rassurés. "C'est notre travail qui est mis en péril, et retrouver un boulot à 54 ans, ce n'est pas facile", témoigne Diarra Khadijettou, une employée d'AIM. Un seul repreneur se serait manifesté pour l'un des deux abattoirs normands. Son nom n'a pas été communiqué.
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