Alimentation : les huiles d'olive vendues en France présentent "un taux d'anomalie encore trop élevé", alerte la répression des fraudes
Problèmes d'étiquetage, mentions infondées, pratiques commerciales trompeuses... Les huiles d'olive commercialisées en France présentent "un taux d'anomalie encore trop élevé", a alerté, mercredi 7 juin, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sur la base de contrôles menés en 2021. Elle affirme vouloir maintenir "une surveillance active" du secteur, déjà l'objet de plusieurs enquêtes qui concerne quelque 110 000 tonnes d'huile d'olive consommées chaque année en France, a-t-elle précisé dans un communiqué.
Sur les 211 établissements contrôlés (producteurs, distributeurs et détaillants...) dans les principaux départements producteurs ainsi qu'en Ile-de-France, 39% présentaient des anomalies. Et le taux d'anomalie dépasse 80% pour les 130 produits analysés avec l'objectif de déterminer les catégories d'huile d'olive, leurs origines ou la présence d'huiles en mélange.
Quatre procès-verbaux pénaux
Parmi les problèmes rencontrés, la répression des fraudes cite notamment le surclassement d'huiles d'olive vierges en huiles d'olive vierges extra, des défauts d'étiquetage concernant l'origine ou l'entité productrice, ou encore la présence de pesticides non autorisés en agriculture biologique.
Des problèmes concernant les déclarations nutritionnelles sont également cités, tout comme le non-respect de dispositions relatives à l'information du consommateur (date de durabilité par exemple) ou encore des pratiques commerciales trompeuses. Au total, ces anomalies ont donné lieu à quatre procès-verbaux pénaux, 17 injonctions pour remise en conformité des mentions d'étiquetage et 65 avertissements.
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