Crise des agriculteurs : les actions se poursuivent
Le président de la République a promis aux agriculteurs une baisse de leurs cotisations sociales. Cette annonce a reçu un accueil mitigé.
La chambre d'agriculture de Quimper (Finistère) a été dégradée par une cinquantaine d'agriculteurs dans la nuit du 11 au 12 février. Cinq d'entre eux ont été interpellés. Une action que ne comprend pas le président de la chambre d'agriculture. "Ce que je souhaite c'est que les agriculteurs qui ont été mis en garde à vue soient libérés au plus vite parce qu'on a tous des exploitations agricoles avec un élevage dont il faut s'occuper tous les jours. À côté de ça, j'aimerais bien que l'on discute entre nous parce qu'on se connait tous", explique André Sergent, président de la chambre d'agriculture du Finistère.
Renégocier les marges
Apparemment, les baisses de charges sociales annoncées jeudi par François Hollande n'ont pas atténué la colère des agriculteurs. À Bourges (Cher), ils disent ne plus croire la parole présidentielle. "C'est un effet d'annonce. 2017 arrive à grands pas. Pour moi, tant qu'il n'y a pas les faits je n'y crois pas", témoigne Mathieu Cyprès, président des jeunes agriculteurs du Cher. La requête des agriculteurs reste de renégocier les marges avec les industriels et la grande distribution.
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