Les difficultés du groupe Doux menacent l'activité de nombreux éleveurs de volailles. Un seul repreneur s'est montré intéressé, la situation pourrait être difficile.
Nouveau coup dur pour S. Martin. Cette éleveuse de volailles a connu toutes les crises du groupe Doux depuis trente ans. Une nouvelle fois, son destin et celui de 270 éleveurs dépend d'un éventuel repreneur. Son élevage est entièrement intégré au groupe Doux. L'entreprise lui fournit les poussins et leur nourriture, mais les bâtiments sont à sa charge. Depuis 5 ans, elle a investi 300 000 euros dans du matériel dernier cri. Aujourd'hui, Doux perd 3 millions d'euros par mois et les repreneurs ne sont pas nombreux ? Seul l'Ukrainien MHP s'est manifesté, avec le risque d'une pression encore plus forte sur les marges des éleveurs.
5 000 emplois menacés
Dans le Finistère, toute la filière de la volaille est menacée, en tout, 5000 emplois. C'est le cas d'une entreprise spécialisée en construction de bâtiments d'élevage. Parmi ses clients ,les éleveurs Doux sont les plus importants. S'ils déposent le bilan, 40% de son activité s'arrête. Pour se préparer au pire, l'entreprise cherche d'autres marchés. Les éleveurs, eux, n'ont pas le choix : ils dépendent entièrement du groupe Doux.
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