Mesures du gouvernement : quels effets concrets pour les agriculteurs ?

Patrick Varé a repris son exploitation agricole, à Calleville, dans l'Eure, il y a vingt-cinq ans. 40% de son chiffre d'affaires provient de l'élevage et de la production de lait. Aujourd'hui, il est inquiet et attend le plan d'urgence avec scepticisme. "C'est pas des promesses qu'il faut parce qu'on a l'impression que nos hommes politiques sont des acteurs de cinéma. Nous c'est pas un film qu'on veut voir, c'est du réel sur le terrain", s'agace l'exploitant agricole.

Renforcer la trésorerie

Du concret qui passe par une restructuration de la dette des éleveurs. Patrick Varé a contracté un emprunt de 40 000 euros pour faire face à ses frais de fonctionnement. Si l'aide lui est bienvenue, elle ne résout pas tous les problèmes. A défaut de rembourser les pertes, le plan d'urgence prévoit un report des charges à hauteur de 500 millions d'euros avec l'objectif de renforcer la trésorerie des agriculteurs.