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Rencontre : tout quitter pour devenir vigneron dans l’Hérault

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Rencontre : tout quitter pour devenir vigneron dans l’Hérault
Rencontre : tout quitter pour devenir vigneron dans l’Hérault Rencontre : tout quitter pour devenir vigneron dans l’Hérault (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - N.Lambert, L.Bignalet, H.Cardon, G.Liaboeuf
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Un couple d’anciens cadres a tout quitté pour devenir vignerons en biodynamie à Faugères, dans l’Hérault, en 2016. Aujourd'hui, leur exploitation est rentable. Rencontre avec ces néo-ruraux.

Chloé Barthet et Frédéric Almazor cherchaient à devenir vignerons depuis un an lorsqu’ils sont arrivés à Faugères, dans l’Hérault, en 2016. Ils se sont tout de suite sentis chez eux. “J’ai découvert la passion du travail de la terre, on a un réel attachement à la terre dans ce métier, on est paysans”, explique Frédéric. Le couple travaille en agriculture biologique, un choix exigeant qu’ils ont fait après une longue formation et des stages. Dans leur ancienne vie, ils étaient cadres à Paris et à Londres. 

“On ne reviendrait en arrière pour rien au monde”

Ils exploitent huit hectares, dont une parcelle cultivée précédemment en agriculture conventionnelle. Ils façonnent leur modèle d’agriculture chaque jour. “On n'a pas un grand-père ou une grand-mère qui nous a appris, mais du coup c’est une force, on est hyper curieux, on va tout le temps se documenter, essayer de comprendre”, lance Chloé. “Quand il y a des moments où c’est un peu dur, on repense à ce qu’on faisait avant, et on se dit que même si c’est dur, on ne reviendrait en arrière pour rien au monde”, ajoute Frédéric. L’entreprise est rentable : depuis un an, ils parviennent à se verser deux SMIC. Ils fabriquent 30 000 bouteilles de vin par an, qu’ils vendent entre 9 et 18 euros. 

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