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Vidéo Portrait : elle a tout quitté pour devenir bergère

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“J’ai tout lâché pour me consacrer à ce métier”. A la fin de son master, Merlès, espagnole, quitte son quotidien rangé pour se consacrer à l’élevage de chèvres en Catalogne. Un métier dans lequel les femmes sont encore peu représentées. Pour Brut, elle montre à quoi ressemble sa nouvelle vie.
VIDEO. Elle a tout quitté pour devenir bergère “J’ai tout lâché pour me consacrer à ce métier”. A la fin de son master, Merlès, espagnole, quitte son quotidien rangé pour se consacrer à l’élevage de chèvres en Catalogne. Un métier dans lequel les femmes sont encore peu représentées. Pour Brut, elle montre à quoi ressemble sa nouvelle vie. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

“J’ai tout lâché pour me consacrer à ce métier”. A la fin de son master, Merlès, espagnole, quitte la ville pour se consacrer à l’élevage de chèvres en Catalogne. Un métier dans lequel les femmes sont encore peu représentées. Pour Brut, elle montre à quoi ressemble sa nouvelle vie.

“Ils imaginent le berger avec sa veste en agneau” 

“Le commentaire que j’ai le plus entendu, c’est : ‘Tu n’as pas l’air d’une bergère’. Pour Merlès, il y a encore trop de clichés associés à son travail. “Il y a ce cliché que c’est un métier du passé".

Merlès est une jeune espagnole. Citadine, elle décide de partir de la ville pour devenir bergère en Catalogne. 

“Les femmes ont toujours été là, mais elles étaient dans l’ombre. Aujourd’hui, elles revendiquent leur rôle dans l’élevage et l'agriculture.”

“Deux femmes qui viennent acheter du bétail, ça surprend”

Fascinées par leur métier, Merlès et d’autres bergères ont décidé de créer le réseau ‘Éleveuses de Catalogne’. Avec ce projet, elles combattent les préjugés et mettent en avant les femmes porteuses de projets du secteur. 

“Il y a une part de liberté, une synergie avec les animaux et la montagne, j’adore ça”. Malgré la passion qu’elle a pour son activité, Merlès est souvent confrontée à des difficultés. 

Dans le secteur primaire, les femmes touchent 6425 euros de moins que les hommes, soit un écart de 27%.

Même si de plus en plus de femmes rejoignent ce métier, la majorité des propriétaires terriens restent des hommes.

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