Attaque à Strasbourg : les marchés de Noël de France sous haute surveillance
Le plus haut niveau du plan vigipirate "urgence attentat" a été déclenché après la fusillade à Strasbourg (Bas-Rhin) perpétrée mardi 11 décembre. Les contrôles de sécurité sont donc amplifiés, comme sur les marchés de Noël un peu partout en France.
De la pluie et quasiment aucun visiteur. Ambiance morose mercredi 12 décembre au matin sur la place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne). Les policiers patrouillent dans les allées désertes, le dispositif de sécurité va être revu dans les toutes prochaines heures. "On regarde si on peut renforcer le barriérage autour du marché et également si on ne peut pas mobiliser du personnel supplémentaire, peut-être pour faire des palpations, au moins pour être davantage présents en terme de forces de surveillance, bref, on est en train de traiter la question", explique Jean-Luc Moudenc, maire (LR) de Toulouse.
Militaires, blocs de béton ou fermeture
En région parisienne, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), pas de fouille sur le marché de Noël mais des militaires de la force Sentinelle ont été rappelés. De quoi rassurer la population. "Je n'irai pas sur les Champs-Élysées, ni aux Galeries Lafayette, il y a trop de monde, trop de foule, mais ici c'est très tranquille. C'est vrai qu'il ne s'est jamais rien passé donc on se dit qu'il ne se passera rien", déclare une habitante. À Dijon (Côte-d'Or), des blocs de béton entourent toute la zone dédiée au marché de Noël, les habitants de la ville n'ont pas renoncé à leurs achats. Malgré le passage du plan Vigipirate au niveau le plus élevé, aucune instruction n'a été transmise aux vendeurs, contrairement aux consignes lors des manifestations. En revanche à Besançon (Doubs), le marché a été complètement fermé jusqu'à nouvel ordre.
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