Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, deux héros de l'ombre
Les proches de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, morts pour la France, racontent leurs héros. Tous les deux ont eu un parcours brillant.
Le goût de l'effort et le sens du devoir : voilà comment on pourrait caractériser les deux militaires morts au combat pour la France. Deux militaires au destin hors du commun, morts dans l'exercice d'un métier pour lequel ils avaient tout donné. Devenir fusilier marin, c'était la vocation de Cédric de Pierrepont. Il s'engage à 18 ans à Lorient (Morbihan) et termine premier lors de son brevet élémentaire. Il réussit ensuite le concours de nageur de combat. À 26 ans, il intègre le prestigieux commando Hubert, l'élite de la marine. "L'image que je garde de lui, c'est que c'était quelqu'un de très dynamique, toujours souriant", confie un proche. Projeté au Sahel depuis plus d'un mois, il venait d'acheter une maison avec sa compagne. "Il aimait la vie et aimait profiter de tout", lâche sa compagne Florence Charton, dans un sanglot.
Alain Bertoncello, un parcours brillant
Tout aussi brillant est le parcours du maître Alain Bertoncello, 28 ans, lui aussi récompensé de plusieurs médailles. Il était membre du commando Hubert depuis deux ans. Il avait servi aux Seychelles, au Moyen-Orient et récemment au Sahel. Ses deux amis d'enfance se souviennent de sa discrétion. "Quand on le voyait repartir, on se demandait où il allait", témoigne Maxime Combaz.
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