Commando Hubert : l'élite de l'armée française
L'annonce du décès de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello au Sahel, le 10 mai, provoque une grande émotion dans les rangs des autorités militaires, mais également à Saint-Mandrier-sur-Mer (Var), qui est le camp de base de ce groupe d'élite de la marine nationale dont étaient issus les deux soldats, le commando Hubert.
Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, étaient membres du très sélectif commando Hubert de la marine nationale. Les deux hommes s'entraînaient sur cette base près de Toulon, à Saint-Mandrier-sur-Mer (Var). Leur décès a provoqué l'émotion du monde civil, mais aussi celle, moins fréquente, du chef d'état-major des armées, vendredi 10 mai en conférence de presse. "La France a perdu deux de ses fils et nous, nous perdons deux de nos frères", a déclaré le général d'armée François Lecointre.
Se fondre dans tous les milieux
Mais les hommes du commando Hubert le savent : la mort est un risque inhérent à leur métier. Nageurs de combat, ils sont formés aux situations les plus extrêmes. Capables de se fondre dans tous les milieux, en mer comme sur terre. La discrétion et la ruse sont leurs maîtres mots. Une unité d'élite régulièrement déployée à l'étranger pour des opérations délicates. Le commando Hubert est l'héritier direct des hommes du commandant Kieffer, premières forces spéciales à débarquer en Normandie le 6 juin 1944 aux côtés des Britanniques.
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