"Gilets jaunes" : la sécurité renforcée sur les Champs-Élysées

Chaque bloc de béton, chaque barrière. Tout ce qui peut servir de projectile ou de barricade est systématiquement retiré des Champs-Élysées (Paris). Cette grue endommagée la semaine passée est déplacée par précaution. Même ce chantier est démantelé. Sécurité maximale pour ce nouveau rassemblement des "gilets jaunes" à Paris samedi 1er décembre.

Dès 6 heures du matin, le périmètre du rond des Champs-Élysées à l'Arc de Triomphe sera piétonnisé. Tous les accès en rouge sur cette carte seront filtrés par les forces de l'ordre : vérification des pièces d'identité, fouille des sacs. Tout sera fait pour éviter les mêmes scènes de chaos de samedi dernier. La difficulté, c'est que les Champs-Élysées ne sont pas le seul endroit à sécuriser. Toute cette zone en rouge, avec les principaux organes d'État, sera interdite d'accès. Notamment autour du palais de l'Élysée, l'objectif affiché des "gilets jaunes".

Entre 4 500 et 5 000 gendarmes et policiers

Certains se sont donné rendez-vous à 600 mètres de là, place de la Madeleine, où toutes les barrières sont retirées par précaution. La stratégie de ces manifestants est toujours la même : s'éparpiller pour diviser les forces de l'ordre, avec des rassemblements annoncés sur les réseaux sociaux à différents endroits de la capitale. Entre 4 500 et 5 000 gendarmes et policiers seront mobilisés. C'est 2 000 de plus que la semaine passée. La préfecture de police compte surveiller les éventuels points de blocage avec les caméras de surveillance et avec des survols en hélicoptère, pour intervenir avant que la situation ne dégénère.