Les forces de l'ordre françaises, cible privilégiée des jihadistes
Après l'attaque de Montrouge (Hauts-de-Seine), de Magnanville (Yvelines), du Louvre ou de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), ce sont à nouveau des hommes en armes qui ont été visés par un attentat.
Déployées pour protéger les lieux sensibles, les forces de l'ordre sont devenues en quelques années la cible des terroristes. À Nice (Alpes-Maritimes) d'abord, en février 2015, quelques jours après l'attentat de Charlie Hebdo. Un homme attaque au couteau trois militaires en faction devant ce centre communautaire juif. Deux soldats sont blessés à la tête et au bras. L'agresseur, lui, est appréhendé. En juin 2016, à Magnanville (Yvelines), un terroriste frappe au domicile même d'un couple de policiers. Les deux fonctionnaires sont abattus, en présence de leur enfant de trois ans. L'assassin revendique son geste en direct sur les réseaux sociaux. Un acte prémédité, préparé, planifié. Les policiers comprennent ce jour-là qu'ils sont des cibles privilégiées.
Une cible privilégiée pour l'État islamique
Cette année encore, au carrousel du Louvre à Paris, des militaires sont agressés par un égyptien de 29 ans armé d'une machette. Le mois suivant, à l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), des militaires de l'opération Sentinelle sont à nouveau ciblés. Cette fois, l'homme tente de s'emparer de l'arme d'un soldat. Il est abattu avant d'avoir pu utiliser le fusil mitrailleur du militaire. Avec ces attaques, le groupe État islamique s'en prend à l'élément le plus visible de la lutte antiterroriste.
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