Cet article date de plus de six ans.

Vidéo Le gouvernement "s'oriente" vers un mois minimum de service universel pour les jeunes autour de 16 ans

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, s'est exprimé sur RTL à la veille des annonces du Premier ministre, qui doit lister en Conseil des ministres de "grandes orientations".

Vers un mois minimum de service universel pour les jeunes autour de 16 ans. Le gouvernement "s'oriente" vers cette proposition, a affirmé sur RTL, mardi 26 juin, Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement s'est exprimé alors que mercredi, Édouard Philippe annoncera en Conseil des ministres de "grandes orientations".

"Ensuite, il y a différentes modalités qui vont être mises en place, des gens qui pourront faire des périodes plus longues, en fonction de leurs envies, que ce soit dans le domaine associatif, dans le domaine militaire, dans le domaine civique, dans le domaine sanitaire", a énuméré le porte-parole du gouvernement.

Une consultation à partir de l'automne

"C'est aussi la raison pour laquelle il y aura une consultation qui s'ouvrira à partir de l'automne pour voir avec les organisations de jeunesse, les jeunes eux-mêmes, comment on peut construire les choses qui soient à la fois le moyen de recréer ce creuset républicain, ce moment autour de la nation", a ajouté Benjamin Griveaux.

Un groupe de travail mandaté par l'Élysée avait remis au printemps ses propositions sur ce nouveau service national universel, promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Parmi les principales propositions figuraient un service national d'un mois obligatoire entre 15 et 18 ans, suivi d'une phase d'engagement citoyen de "trois à six mois avant 25 ans". Mais les principales organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse ont fustigé, début juin, dans une tribune, les "incohérences" et le caractère "contraignant" de ce projet, ainsi que sa logique "démagogique".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.