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Cate Blanchett, une présidente féministe pour le prochain Jury du Festival de Cannes

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brut : cate blanchette
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Article rédigé par Brut.
France Télévisions

L’actrice australienne deviendra cette année la onzième femme à présider le festival cannois. La jeune femme est notamment connue pour ses engagements féministes.

Le 71ème Festival de Cannes qui se déroulera du 8 au 19 ami prochain sera présidé par l’actrice australienne Cate Blanchett. Elle devient ainsi la onzième femme à se voir confier la présidence de ce festival renommé. Ce choix n’est pas anodin car, outre ses talents d’actrice, Cate Blanchett est notamment reconnue pour ses engagements contre le harcèlement sexuel et pour le féminisme en général. 

« Nous ne sommes pas un groupe de niche »

À plusieurs reprises, elle n’a pas hésité à faire part de ses convictions. C’était par exemple le cas en 2014 lorsqu’elle déclarait : « Je pense que c’est vraiment important de reconnaître les succès des femmes, parce que nous ne sommes pas un groupe de niche, on ne s’adresse pas à un public de niche. »

Autre apparition remarquée en 2015, lors du sommet Women in the World à New Delhi, où elle dénonçait le manque d’égalité dans l’industrie du cinéma : « La réalisation au cinéma n’est pas le seul domaine où la parité pour les femmes n’est pas respectée, que ce soit dans leur représentation ou dans leur salaire. C’est peut-être juste le domaine le plus, soi-disant, « glamour ». 

Alors qu’«il y a encore cinq ans, une femme passait pour une harpie si elle en parlait », elle estime que « les médias ont une responsabilité énorme dans la manière dont ce sujet est mis en avant ».

Elle regrette que le mot « féminisme » soit devenu « tabou »

D’autre part, celle qui est couronnée de deux Oscars considère « que nous les femmes, on a perdu beaucoup de terrain en se disant "Voilà, on a le droit de vote, c’est fantastique !". Et de poursuivre : « C’est peut-être une histoire de génération qu’au final les femmes cherchent toujours à s’émanciper des générations de leur mère et d’une manière ou d’une autre, le mot « féminisme » et tous les aspects positifs de ce terme, ça a fini par ne plus être mentionné et c’est devenu un mot tabou. »

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