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Vidéo En fauteuil roulant, elle n'abandonne pas sa passion pour la danse

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Durée de la vidéo : 5 min
Renversée par une voiture quand elle avait 13 ans, Gladys est aujourd'hui en fauteuil roulant. Mais elle n'a pas abandonné sa passion, et c'est grâce à la danse qu'elle s'est réconciliée avec son corps. Elle raconte.
VIDEO. En fauteuil roulant, elle n'abandonne pas sa passion pour la danse Renversée par une voiture quand elle avait 13 ans, Gladys est aujourd'hui en fauteuil roulant. Mais elle n'a pas abandonné sa passion, et c'est grâce à la danse qu'elle s'est réconciliée avec son corps. Elle raconte. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Renversée par une voiture quand elle avait 13 ans, Gladys est aujourd'hui en fauteuil roulant. Mais elle n'a pas abandonné sa passion, et c'est grâce à la danse qu'elle s'est réconciliée avec son corps. Elle raconte.

Depuis qu'elle a 7 ans, Gladys est passionnée par la danse. À peine six ans plus tard, elle se fait renverser par une voiture. Aujourd'hui paraplégique, elle se déplace en fauteuil roulant et décide d'arrêter la danse. Elle confie : "Se retrouver en fauteuil du jour au lendemain, on pense que la danse n'est plus possible." Un jour, elle voit une troupe allemande en démonstration, et là, c'est le déclic : elle décide de reprendre la danse malgré son handicap.

"Ça a été une belle rencontre de me réconcilier avec mon corps par la danse"

"La danse m'a vraiment aidée à accepter cette situation", estime Gladys. Lorsqu'elle danse, elle essaie de visualiser les choses "en tant que valide". Pour Maxime Thomas, danseur à l'Opéra de Paris et binôme de Gladys, la danseuse va au-delà de son corps. "Ça nous montre que des fois, on reste un petit peu dans notre cadre et on a tout intérêt à aller explorer différents horizons, et à en sortir, de ce fameux cadre", estime-t-il. Gladys Foggea et Maxime Thomas travaillent avec la chorégraphe Kathy Mépuis, fondatrice de l'association La Possible Échappée. "Ce que j'espère, c'est que, au fil du temps, on puisse avoir un regard très différent sur l'artiste en situation de handicap", ajoute la chorégraphe.

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