Accusations de mise sur écoute : le garde des Sceaux dénonce des "déclarations aussi fantaisistes que singulières"
Face aux accusations de probable mise sur écoute par le pouvoir, lancées par François Fillon et Marine Le Pen, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, parle de "déclarations aussi fantaisistes que singulières".
"Toute affirmation selon laquelle le candidat des Républicains ou celle du Front national ferait l'objet d'écoutes judiciaires relève au mieux de la pure spéculation et au pire d’une volonté de manipulation de la réalité", a dénoncé, lundi 27 mars, le ministère de la Justice dans un communiqué. "De tels comportements masquent mal le refus évident de rendre des comptes à la justice", ajoute le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.
Il qualifie de "déclarations aussi fantaisistes que singulières", les accusations de probable mise sur écoute par le pouvoir, lancées par François Fillon et Marine Le Pen.
Le ministre de la Justice rappelle que "les interceptions de communications sont des actes d'enquête dont la mise en œuvre relève de la seule décision des magistrats indépendants chargés de l'enquête", et assure que depuis 2012, le gouvernement "n'intervient en aucune manière dans le cours des procédures judiciaires".
[Communiqué de #presse]
— Ministère Justice (@justice_gouv) 27 mars 2017
Le garde des Sceaux @JJUrvoas rappelle le #droit sur les interceptions de communications en matière judiciaire. pic.twitter.com/XZKIHIfrvo
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