Covid-19 : des chauffeurs d’Île-de-France utilisent leur droit de retrait
Dans l'Essonne et en Seine-et-Marne, certains chauffeurs d'autobus du groupe Keolis ou des Cars d'Orsay ont exercé leur droit de retrait, mardi 3 mars, par crainte du Covid-19.
Des centaines de chauffeurs d'Île-de-France exercent leur droit au retrait professionnel, mardi 3 mars, invoquant la crise sanitaire du Covid-19. "On dessert des hôpitaux, des gares, des centres commerciaux, et la direction n'a pas jugé bon de nous donner des moyens de protection", déclare Wajih Benabdelmalek, délégué CGT Keolis. Pour Wahib Belmokhtar, quant à lui délégué FO et chauffeur Transdev à Villepinte (Seine-Saint-Denis), "on n'est pas à l'abri demain d'être atteint par cette maladie et la ramener chez nous (...) on a peur pour nos familles".
Pas de suspension de vente des titres de transport chez Keolis et Transdev
Jointe au téléphone, la compagnie Transdev assure "suivre les directives gouvernementales", tandis que Keolis veut renforcer certaines mesures, comme la dotation de gains. Cela afin que les chauffeurs vendent les titres de transport "et ne touchent plus les pièces de monnaie et les mains des voyageurs", explique Françoise Bonniel, directrice adjointe de Keolis à Tremblay (Val-d'Oise) et Mitry-Mory (Seine-et-Marne). Les deux sociétés n'ont pour l'heure pas prévu de suspendre la vente des titres de transport pour éviter le contact physique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.