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Diamant, montres, voiture de luxe... La justice française met aux enchères 300 objets saisis ou confisqués

Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a souhaité que "la confiscation" de biens soit élargie et ne se limite pas "à la lutte contre la délinquance économique et financière ou à la criminalité organisée".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une voiture de luxe confisquée par la justice française et vendue aux enchères à Paris, le 4 novembre 2021. (MAXPPP)

"Nous allons taper au portefeuille les criminels." Ce sont les mots lancés par le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, jeudi 4 novembre, en présentant plus de 300 lots d'objets de valeur saisis ou confisqués par la justice, mis aux enchères vendredi 5 novembre. Dans le catalogue : voitures de luxe, vins prestigieux, montres de maîtres-horlogers...

Les 310 lots d'objets saisis ou confisqués dans le cadre de procédures pénales, seront vendus aux enchères vendredi à Bercy, à Paris, à l'occasion du 10e anniversaire de l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) placée sous la tutelle du ministère de la Justice.

"Faire en sorte que le crime ne paie plus"

Lors d'une conférence de presse au ministère de l'Économie, Eric Dupond-Moretti a souhaité que "la confiscation" de biens soit élargie et ne se limite pas "à la lutte contre la délinquance économique et financière ou à la criminalité organisée". "Cette sanction patrimoniale (...) doit devenir également un instrument de lutte contre la délinquance du quotidien afin de faire en sorte que le crime ne paie plus, que le délit ne paie plus. Autrement dit, nous allons taper au portefeuille les criminels", a insisté Eric Dupond-Moretti.

La somme réunie par la vente de ces biens – dont les mises à prix varient de 30 euros (un vélo) à 150 000 euros (une Lamborghini)  sera versée "au budget de l'État ou encore à des fonds de concours, par exemple de lutte contre l'addiction aux stupéfiants ou de lutte contre le proxénétisme", a expliqué à l'AFP le directeur général de l'Agrasc Nicolas Bessone. Selon lui, 6 000 personnes se sont déjà inscrites à la vente.

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