PMA : le principe d'égalité brandi par ses opposants n'est pas valable, selon une spécialiste
Le gouvernement d'Éd Philippe veut étendre la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes. Ses opposants brandissent le principe d'égalité, caduc selon la spécialiste Valérie Depadt
Étendre la PMA à toutes femmes. C'est l'un des objectifs du projet de loi porté par le gouvernement d'Eoudard Philippe. Le texte ouvrirait la procréation médicalement assistée aux femmes célibataires ou en couple homosexuel. En revanche, la GPA (gestation pour autrui) n'est jamais abordée.
Confusion entre GPA et PMA
Le fameux principe d'égalité, c'est l'argument brandi par les opposants à la PMA. Si un couple de femmes peut avoir un enfant, pourquoi est-ce qu'un couple d'hommes ne pourrait pas en avoir ? Mais d'un point de vue juridique, cet argument ne tient pas, selon Valérie Depadt, maître de conférence en droit privé et spécialisée en biomédecine. D'après elle, on ne peut parler de principe d'égalité que pour des personnes qui se trouvent dans la même situation. "Or, les hommes ne se trouvent pas dans la même situation que les femmes puisqu'ils ont besoin de la gestation pour autrui afin de créer une famille, alors que les femmes n'ont besoin que d'une insémination artificielle", détaille Valérie Depadt. Pour elle, il est indispensable de bien différencier la GPA de la PMA.
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