Violences policières : de nombreuses enquêtes confiées à l'IGPN
209 enquêtes internes pour violences policières auraient été ouvertes selon le ministre de l'Intérieur, dont une majorité confiée à l'IGPN, la police des polices. Pour quels résultats ?
Des coups de matraque sur un manifestant à Besançon (Doubs), un commandant de police qui frappe un "gilet jaune" au visage à Toulon (Var) ou encore un homme à terre, touché par un projectile des forces de l'ordre à Bordeaux (Gironde). Pour chacun de ces faits, une enquête interne a été ouverte, souvent confiée à l'IGPN, la police des polices.
Plus d'une enquête sur deux concerne Paris
Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", on compte 209 enquêtes internes. 199 concernent la police, 10 pour la gendarmerie. Mais selon un avocat qui gère plusieurs dossiers, l'IGPN n'arrive pas à faire avancer certaines enquêtes. "Il suffirait que le chef d'enquête dise qu'il n'a pas suffisamment d'éléments, et l'enquête est terminée", estime maître Arié Alimi, avocat membre de la Ligue des droits de l'Homme. Paris concentre plus de la moitié des enquêtes.
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