Pompiers volontaires : leur engagement mis en danger par la justice européenne
La justice européenne pourrait mettre en danger l'engagement volontaire des pompiers.
Le casque, les rangers, la veste de feu : Jean-Christian Neff a tout d'un pompier professionnel. Pourtant, il est responsable de la sécurité dans une usine. Ce pompier volontaire porte un boitier d'alarme au niveau de la ceinture : il est d'astreinte pendant une semaine. Si l'alarme se déclenche, il quitte son poste. Lorsqu'il travaille de nuit, il doit enchaîner avec une journée de travail normale. "À une heure du matin, le bip sonne. On se lève, on s'habille. Je pars depuis la maison avec le véhicule et je me rends sur l'intervention. L'intervention a duré deux heures de temps. Et la journée se passe comme d'habitude avec un peu plus de fatigue", raconte Jean-Christian.
Du temps de travail pour la justice européenne
Problème, la justice européenne considère ce volontariat comme un travail. À l'avenir, il ne pourrait pas composer avec ces deux métiers, car il devrait respecter la durée maximale du travail.
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