Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : "On va pouvoir retrouver un art de vivre à la française", salue le Groupement national des indépendants de l'hôtellerie et de la restauration

Le gouvernement a présenté jeudi soir le calendrier retenu pour une levée progressive des dernières restrictions liée à l'épidémie de Covid-19. Notamment, la réouverture des discothèques et la reprise des consommations debout dans les bars qui sont prévues le 16 février.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Illustration restaurant. (LOIC VENANCE / AFP)

Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants de l'hôtellerie et de la restauration, salue, ce jeudi soir, sur franceinfo "des mesures qui vont mettre du baume au coeur", après l'annonce par Jean Castex, d'un calendrier de réouverture et de levée des restrictions pour les restaurants, bars, cafés et discothèques. "On va pouvoir retrouver un art de vivre à la française", estime-t-il. La consommation debout dans les bars pourra reprendre dès le 16 février, a par ailleurs annoncé le Premier ministre. Les discothèques seront aussi autorisées à rouvrir à cette date. Le pass vaccinal remplacera le pass sanitaire pour les plus de 16 ans dès le lundi 24 janvier.

franceinfo : Comment accueillez-vous ce calendrier ?

Didier Chenet : Ce sont des mesures qui vont mettre du baume au cœur de nos professionnels qui en ont grand besoin. Les jauges et le télétravail, ce sont deux mesures qui entravent considérablement notre activité, au point que celle ci s'est totalement effondrée en janvier. La deuxième étap avec la libération de nos discothèques et de nos cafés bars. On va pouvoir retrouver un art de vivre à la française. Ce qui est important et que je note, c'est un calendrier. Ça permet aussi bien aux professionnels qu'aux Français de se préparer.

Il y aura un temps de remise en route, pour les professionnels comme les clients ?

Ça ne repart pas toujours d'un coup de baguette magique. Il faut que les Français se réapproprient notre art de vivre et se réhabitue à une vie normale. Cette crainte et cette anxiété, c'est ce qui a pâti dans nos activités. Toute l'activité traiteur, les réceptions, les cocktails et tout ça se font debout. À partir du moment où vous interdisez la consommation debout, le chiffre d'affaires en janvier pour nos traiteurs, c'est à peine 10% du chiffre d'affaires qu'ils font habituellement. Donc, vous comprenez l'importance de la levée de cette mesure.

Comment accueillez-vous le pass vaccinal pour votre clientèle et vos salariés ?

Nous allons l'appréhender de façon positive. Tout ce qui fait que nous ne sommes pas fermés, nous l'accueillons, nous appliquerons la loi et nous ferons le nécessaire. Bien entendu, nous verrons avec nos salariés pour qu'ils soient tous vaccinés, c'est vrai que c'est une contrainte. On en a eu beaucoup depuis, on a toujours surmonté ces difficultés.

Les mesures de soutien sont maintenues jusqu'à mi février au moins, cela vous rassure ?

Oui, nous sommes rassurés. Nous avons rencontré [Jean Castex] il y a à peine 48 heures. Nous avons discuté avec lui. Nous avons beaucoup échangé ces derniers temps avec Bercy, des échanges extrêmement fructueux qui ont permis d'arriver à des aides nouvelles, parce qu'à situation nouvelle, il fallait intervenir, notamment pour ceux qui connaissaient des baisses d'activité entre 30% et 50% de leur chiffre d'affaires.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.