Hôtellerie : auprès des inspecteurs de la répression des fraudes

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Hôtellerie : auprès des inspecteurs de la répression des fraudes
Article rédigé par France 2 - P-L. Monnier, L. Krikorian, M. Marini, R. Laurentin
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Alors que la France s'apprête à accueillir des millions de visiteurs pour les Jeux Olympiques, les autorités contrôlent les hôtels, qui seront en première ligne. Les fraudes sont en effet nombreuses. Reportage auprès d’inspecteurs de la DGCCRF, qui vérifie si les engagements sont bien tenus.

Les inspecteurs de la répression des fraudes ont ce jour dans le viseur un hôtel déjà épinglé, près du Stade de France (Seine-Saint-Denis). Depuis le dernier contrôle, les étoiles ont disparu de la façade. L’établissement indiquait être un deux-étoiles, alors qu’il n’en avait aucune. À l’intérieur, le montant de la taxe de séjour n’est en revanche affiché nulle part. "C’est une amende administrative qui peut aller jusqu’à 15 000 euros", indique Pierre Mahé, inspecteur de la DGCCRF. 

Des pénalités 

Les tarifs ne sont pas non plus mentionnés dans les chambres. L’hôtel risque plusieurs centaines de milliers d’euros de pénalités. "Ça fait réfléchir, c’est sûr", admet la fille du propriétaire. 60% des hôtels inspectés, de petits établissements ou des grandes chaînes, ne sont pas en règle. Dans l’un d’eux, le prix est bien écrit mais il est précisé "hors évènement", une mention qui ne devrait pas figurer. En théorie, l’affichage mensonger peut coûter jusqu’à 300 000 euros, mais les amendes sont rares. 

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