"Les Français vont quitter leurs après-ski pour les bottes de plage en caoutchouc", selon le maire de La Baule
Le taux d'occupation des logements est en forte hausse à La Baule (Loire-Atlantique) alors que les vacances de février de la zone C commencent samedi 13 février.
"Les Français vont quitter leurs après-ski pour les bottes de plage en caoutchouc", a ironisé sur franceinfo le maire de La Baule (Loire-Atlantique) Franck Louvrier. Il voit le "taux d'occupation exploser", au premier jour de vacances scolaires de la zone C (Ile-de-France, académies de Toulouse et Montpellier).
"91% des réservations d’aujourd’hui ont été faites entre le 2 et le 11 février", a-t-il précisé. Des réservations de dernière minute "qui agissent sur l'économie touristique", une "excellente nouvelle parce que nous avions besoin de cet appel des touristes", dit-il.
Un "effet côte Ouest"
Pour lui, cet "effet côte Ouest" s’explique notamment par la facilité d’accès et de réservation, avec le "TGV à trois heures de la région parisienne" et une "souplesse de l'offre" qui "fait que c'est peut-être plus facile de venir ici que d'aller dans les stations de sports d'hiver ou en montagne", avec des "hôtels qui ont ouvert pour le mois de février". "Je pense que les gens se disent ‘on peut venir quelques jours, peut-être pas une semaine, mais quelques jours, profiter’".
Pour profiter, le maire de la ville cite "le char à voile, sur la plage sur neuf kilomètres de sable fin", mais aussi les "balades dans le parc naturel régional de Brière" et le vélo qui a "explosé en matière d'offre touristique". "C'est un territoire assez plat et donc il y a des centaines de kilomètres de pistes cyclables", faisant des Pays de La Loire "la première région cyclo touristique de France", selon le maire de La Baule.
"Ce qui manque aujourd'hui, c'est la possibilité de pouvoir déjeuner ou dîner au bord de la plage. Malheureusement, ces établissements sont encore fermés. C'est sans doute notre préoccupation majeure", dit Franck Louvrier.
Sur le plan sanitaire, à La Baule "la propagation du virus est moins forte", dit Franck Louvrier, qui annonce l’ouverture sur sa commune d’un centre de vaccination "dès lundi pour les professionnels de santé, puis, à partir du mois de mars, pour l'ensemble de la population". "Dès lundi, je vais recevoir 500 vaccins AstraZeneca", dit le maire. "C'est quelque chose qu'on attendait énormément, étant donné que nous avons un territoire de 80 000 personnes, dont 40 % a plus de 60 ans, c'était vraiment une nécessité", selon Franck Louvrier.
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