Nord : les patrons et clients de guinguettes dépités face à l'interdiction de danser
Discothèques et guinguettes, même combat. Les premières sont fermées durant quatre semaines depuis vendredi 10 décembre pour raisons sanitaires. Les secondes restent ouvertes, mais elles sont interdites de piste de danse. Un coup dur que certains patrons de guinguette dénoncent.
Encore une annulation, celle d’un habitué qui vient déjeuner tous les dimanches et qui décommande, parce qu’il ne pourra plus danser après son repas. Un coup dur pour Mehdi Lebecq, le patron de la guinguette d’Aubigny-au-Bac (Nord). On l’autorise à poursuivre son activité restauration mais on lui ferme sa piste de danse. "On est un restaurant dansant, donc puisqu’on ne danse pas, on n’a personne pour manger. Et on nous laisse ouverts. Pour nous supprimer les aides, pour ne pas nous en donner ?", déplore-t-il.
Des clients dépités
Mehdi Lebecq aurait donc préféré que le gouvernement ferme purement et simplement les guinguettes, comme décidé pour les discothèques pour une durée d’un mois. Dimanche 12 décembre, il n’y a qu’une poignée de clients au restaurant, loin des 200 personnes qui viennent habituellement danser dans cette grande salle. Des clients fidèles, aussi dépités que le patron. Mehdi Lebecq sauve tout de même son week-end, grâce à ce banquet d’une soixantaine de couverts. Pour les semaines prochaines, avec les réveillons de Noël et de Nouvel an, ce ne sera pas la fête.
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