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Pénurie de carburants : "On commence à avoir des annulations, notamment le soir dans les restaurants à Paris et en région parisienne", déplore l'Umih

Le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie à Paris et en Île-de-France alerte sur leur "double peine", alors que les établissements sont moins fréquentés et que le personnel vient à manquer.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une des restaurants d'Arnaud Donckele, chef cuisinier français, à Paris, en 2022. (LP/OLIVIER ARANDEL / MAXPPP)

"On commence à avoir des annulations, notamment le soir dans les restaurants à Paris et en région parisienne", constate Franck Delvau, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) à Paris et en Île-de-France, alors que les grèves dans les raffineries Total se poursuivent et que les vacances de la Toussaint approchent (à partir du samedi 22 octobre et jusqu'au lundi 7 novembre, en fonction des zones). "La double peine pour nous, poursuit-il, concerne notre personnel. Comme on finit généralement tard, certaines personnes viennent en scooter ou en voiture et on commence à avoir des absences, faute d'essence pour venir travailler."

Aussi pénalisé par le retour du télétravail

Concernant la livraison des aliments, "il y a des livraisons retardées ou une livraison en moins dans la semaine parce que les chauffeurs-livreurs ont les mêmes problèmes". Pour le président de l'Union, "il faut arrêter tout cela et réquisitionner les personnes qui doivent travailler pour qu'il y ait de l'essence dans les stations. Il y en a marre". Autre problème pour le secteur selon Franck Delvau, ce sont les entreprises qui retournent au télétravail, "c'est autant de déjeuners en moins" et les réunions qui "recommencent à se faire en Teams, tout ça est très mauvais pour nos activités".

Point positif, toutefois, pour le président de l'Umih, "les touristes" encore présents dans la région : "Il y a encore beaucoup de touristes à Paris." Mais ils n'enlèvent pas les inquiétudes à l'approche du début des vacances scolaires : "Chacun se demande s'il va pouvoir se déplacer, c'est vraiment la question du moment."

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