Cet article date de plus de trois ans.

Réouverture des terrasses à la mi-mai : "Il faut un vrai calendrier avec des dates sûres", réclame un restaurateur de l'Umih

Emmanuel Macron a évoqué jeudi 15 avril devant des maires une première phase de réouverture des terrasses et des musées à partir de la mi-mai. L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) demande des précisions sur les dates.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
"Cela fait longtemps que l'on se prépare" pour la réouverture des terrasses, affirme l'Umih. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS)

"Il faut un vrai calendrier avec des dates sûres", a réclamé jeudi 15 avril sur franceinfo Jean Terlon, vice-président de la branche restauration de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), et restaurateur à Longjumeau (Essonne), alors qu'Emmanuel Macron a évoqué devant des maires une première phase de réouverture des terrasses et des musées à partir de la mi-mai.

"Cela fait longtemps que l'on se prépare", souligne Jean Terlon. "Des annonces et des dates, il y en a eu. On a passé notre temps à se demander, 'c'est quand la date'?" Aujourd'hui, le restaurateur attend donc "un vrai calendrier, avec des dates sûres" sans que ce soit "avec une épée de Damoclès qui fait qu'on pourrait peut-être recommencer à nous reconfiner".

Rouvrir normalement et complétement

L'Umih demande "une perspective organisée" et un gouvernement qui prévienne la profession "trois semaines à l'avance". Jean Terlon explique que les métiers de la restauration "ont été à l'arrêt depuis très longtemps" et ont besoin de reprendre leurs marques. "Il faut redynamiser tout le monde" et cela demande "du temps". Il rappelle que "la dernière fois, cela a été fermé brutalement, rouvert brutalement, refermé brutalement". Le restaurateur estime que le gouvernement "en a conscience" et que le calendrier sera livré "assez rapidement".

Le vice-président de la branche restauration de l'Umih souligne que la profession se retrouve "dans le même cas de figure que l'année dernière" avec la différence qu'il y a "un vaccin qui est là et qui permettra de rouvrir normalement". Selon lui, cette première phase de rouvrir les terrasses, "c'est mieux que rien". Mais il attend ensuite "qu'économiquement, on continue à soutenir ceux qui n'ont pas de terrasses" et plaide pour "des mesures d'accompagnement par rapport à ces restrictions de travail".

Jean Terlon estime par ailleurs que l'arrivée d'un QR Code apporte "une traçabilité supplémentaire" au protocole sanitaire "qui reste en place". Il souligne qu'il est "très efficace et très appliqué en grande majeure partie". Il vante "l'hygiène" qui est déjà "un prérequis" des professionnels "dans un restaurant, dans un bar, en discothèque".

"Nous sommes des professionnels bien plus attachés à ces protocoles que les fêtes sauvages ou les restaurants clandestins qui n'appliquent absolument aucune règle d'hygiène et qui n'ont aucune obligation de rien", ajoute enfin Jean Terlon.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.