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Réservation des vacances d'été : le patron d'Airbnb en France prévoit "une revanche des campagnes"

"Je pense qu'il va y avoir des nouveaux villages, des nouvelles communes qui vont émerger" avec le tourisme estival, note Emmanuel Marill, directeur général d'Airbnb pour la France et la Belgique, invité sur franceinfo vendredi 12 juin.

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Le château de Biron, en Dordogne. (illustration) (BARRERE JEAN-MARC / HEMIS.FR / HEMIS.FR)

Emmanuel Marill, directeur général d'Airbnb pour la France et la Belgique

Cet été les "Français vont redécouvrir la France, avec une revanche des campagnes", estime Emmanuel Marill, directeur général d'Airbnb pour la France et la Belgique, invité vendredi 12 juin sur franceinfo. Avec ses partenariats “Destination France”, Airbnb promeut les voyages domestiques cet été.

Emmanuel Marill note "un regain d'enthousiasme pour les réservations pour cet été" depuis le déconfinement. Il prévoit "des taux de remplissage qui vont être assez fort. Je pense qu'il va y avoir des nouveaux villages, des nouvelles communes qui vont émerger, qui vont naître au tourisme pendant l'été".

On a observé plus de 100 000 réservations dans les quinze derniers jours sur Airbnb en France. La Dordogne, l'Ardèche, la Gironde, les Côtes d'Armor, le Finistère ont doublé le nombre de leurs réservations.

Emmanuel Marill, directeur général d'Airbnb France & Belgique

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Quant aux visiteurs étrangers, "il y a des frémissements, mais c'est encore très léger. Ils vont eux aussi certainement se retourner vers leur propre pays", explique-t-il.

Le directeur général d'Airbnb reconnaît qu'"il y a des licenciements en France", alors que la plateforme a annoncé le licenciement d'un quart de ses 7 500 salariés dans le monde. "Les trois derniers mois ont été compliqués pour toute l'industrie. On a aussi quelques licenciements", indique Emmanuel Marill, sans plus de précisions.

Le tribunal de Paris vient de condamner Airbnb pour une sous-location illégale dans la capitale. Emmanuel Marill annonce que l'entreprise va faire appel du jugement, car "il ne semble vraiment pas suivre le droit européen ni français". Il assure que "l'immense majorité de nos annonces sont aujourd'hui légales".

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