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Les chevaux des Marquises, de nouveaux arrivants pleinement intégrés

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Sur la plus petite des Marquises galopent des chevaux sauvages, qui, s’ils ne sont pas originaires de l'île, en font néanmoins pleinement partie.
Les chevaux des Marquises, de nouveaux arrivants pleinement intégrés Sur la plus petite des Marquises galopent des chevaux sauvages, qui, s’ils ne sont pas originaires de l'île, en font néanmoins pleinement partie. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Sur la plus petite des Marquises galopent des chevaux sauvages, qui, s’ils ne sont pas originaires de l'île, en font néanmoins pleinement partie.

Avec ses 62 kilomètres carrés, Tahuata est la plus petite île de l’archipel des Marquises. En 1595, les premiers Européens débarquent sur ses plages de sable blanc. En 1842, l’amiral français Dupetit-Thouars scelle un accord de protection avec Iotete, le chef de l’île. À cette occasion, il lui fait un présent qui vient du Chili et qu’aucun Marquisien n’avait encore vu… des chevaux.

Habitués aux rudesses de la cordillère des Andes, ces chevaux se sont vite adaptés aux reliefs abrupts. Ils y ont trouvé un climat favorable, tropical et humide; les saisons sont peu marquées, les précipitations sont modérées. Ils vivent à l'état semi-sauvage et se nourrissent dans la nature.

Une relation de confiance entre le cheval et l'homme

Malgré les apparences, la plupart des chevaux ont un propriétaire. Depuis des siècles, c’est toujours le même rituel : lorsque l’on a besoin d’un nouveau cheval, on organise une battue pour en capturer un. Une fois attrapé, il s’agit de le maintenir avec une longue corde pour ne pas l’effrayer. Au fur et à mesure, on raccourcit la corde pour se rapprocher et lui passer un licol. Pendant quelques jours, on le laisse tranquillement s’accoutumer à sa nouvelle vie.

Et vient le moment du débourrage, une étape décisive dans la relation qui va s’établir entre l’homme et l’animal. Rien n’est jamais gagné… c’est une épreuve de patience qui peut durer des heures et même des jours. Et puis, à force de persévérance, d’une juste mesure de chacun de ses gestes, la magie opère : le cheval accepte désormais l’échange avec les hommes.

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