: Vidéo "Cash Investigation" a remonté une filière de la fourrure en Chine et filmé les élevages de la honte
Les lapins dont la fourrure est notamment destinée au secteur du luxe sont élevés en Chine dans des conditions abominables. Une réalité bien éloignée du glamour vendu par les marques de luxe… Extrait de "Luxe, les dessous chocs", une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 9 octobre 2018 sur France 2.
Le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #cashinvestigati) a remonté l’une des filières d’approvisionnement en fourrure de la marque italienne Max Mara. C’est dans la région de Linyi, en Chine, que se trouvent les principaux élevages de lapins. Et cela fait froid dans le dos.
Une journaliste du magazine présenté par Elise Lucet est entrée dans l’un d’entre eux. Il compte environ 10 000 animaux, parfois entassés à deux dans de minuscules cages : "Il n’y a plus de place. Quand j’aurai vendu quelques rangées de lapins, je pourrai en mettre un seul par cage", explique son responsable.
Des "fournisseurs certifiés"
Ici, aucune loi n’oblige les propriétaires à la moindre norme d’hygiène. Et ce sont les mêmes conditions d’élevage dans une autre ferme que la journaliste Zoé de Bussierre a visitée. Les excréments s’amoncellent le long des cages. Certains lapins présentent des troubles respiratoires, d’autres des troubles du comportement, des abcès, des difformités…
Une chienne de vie que celle de ces lapins dont la fourrure est notamment destinée au secteur du luxe… Loin de la réponse de Max Mara : "Nous vous confirmons que l’approvisionnement s’effectue auprès de fournisseurs certifiés."
Extrait de "Luxe, les dessous chocs", une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 9 octobre 2018 sur France 2.
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