: Vidéo Une journée avec Deya, recruteuse de donateurs
Depuis quatre ans, Deya travaille comme recruteuse de donateurs à Paris. “Beaucoup de personnes considèrent cette activité comme précaire”, et nombreux sont ceux qui pensent que “ce n’est pas un métier” déplore la jeune femme, qui rappelle que “c’est vraiment un métier avec des objectifs, un cadre, un suivi et des enjeux”. Deya est salariée du prestataire de services, L’Agence solidaire. Certains salariés ont la possibilité de choisir l'association qu’ils défendent. C’est son cas. Elle représente Amnesty International. En tant que responsable d’équipe, elle a fixé à chacun de ses collègues de recruter 15 nouveaux donateurs par semaine.
“Le fait de se faire interviewer, ça montre qu’on a une importance”
Si le refus fait partie de son métier, il n’est pas toujours facile à entendre. “Les refus, c’est jamais facile. Imaginez, vous avez peut-être 300 ou même 500 non par jour... A mes débuts, je pleurais souvent. C'était dur parce que je suis quelqu'un qui a de l'ego et quand je voyais les autres réussir, j'étais frustrée, j’étais pas contente” se rappelle Deya. Selon elle, le “secret” est de “toujours contacter, contacter… On ne filtre pas”. Elle arrête tout type de profils dans la rue. “Parfois tu as des gens qui sont agacés de voir tout le temps des associations. Et en fait, ils oublient le combat” explique Deya, qui rappelle qu’”il y a des gens qui sont sauvés grâce à Amnesty, il y a des gens qui sont sauvés juste grâce aux associations”.
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