GM&S et Arc International, deux enjeux cruciaux pour Macron
Le gouvernement tente de sauver deux groupes en difficulté : le sous-traitant automobile GM&S dans la Creuse et le verrier Arc dans le Pas-de- Calais.
GM&S, Arc International, deux entreprises à l'avenir incertain, deux dossiers brûlants déminés par le nouveau gouvernement. Chez l'équipementier automobile, le blocage était total. Désespérés, les salariés menaçaient de faire exploser leur usine. Le ministre de l'Économie a réussi à imposer aux deux principaux clients de l'usine, Renault et de PSA, d'augmenter leurs commandes, 5 à 10 millions d'euros pour Renault, de 10 à 12 millions d'euros pour PSA.
Arc soutenu depuis trois ans
"C'est l'intérêt de tout le monde de faire le maximum pour sauver les emplois industriels", a déclaré Bruno Le Maire. Pourtant, les salariés doutent de la pérennité du projet et demandent à voir à long terme. Dans le Pas-de-Calais, Bruno Le Maire est venu soutenir la cristallerie d'Arques, le numéro un mondial des arts de la table, tout comme Emmanuel Macron en 2014. Un intérêt marqué qui soulage les 5 500 salariés.
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